Depuis le 20 avril, Twitter annonce qu’il supprimera « tous les comptes gérés par des auteurs individuels d’attaques terroristes, extrémistes violentes ou violentes de masse » et qu’il pourra supprimer tous les contenus tiers « diffusant des manifestes ou d’autres contenus réalisés par les auteurs ».
L’ajout peut se lire à la lumière de plusieurs attaques terroristes célébrées en ligne par leurs auteurs : les attentats de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, avaient été diffusés en direct sur les réseaux, de même que la tuerie de Baerum, en Norvège, puis l’attentat de Halle, en Allemagne. La disposition semble exister depuis beaucoup plus longtemps dans la version anglaise des règles de communauté : après l’attentat de Charlottesville, aux États-Unis, en 2017, Twitter avait été accusé de ne pas maîtriser correctement les discours violents, en particuliers des suprémacistes blancs, puis avait accru ses moyens de lutte contre ce type de publication. Au premier semestre 2021, Twitter déclare avoir suspendu près de 45 000 comptes pour apologie du terrorisme.